L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire caractérisé par des pauses involontaires de la respiration pendant le sommeil, durant quelques secondes à plus d’une minute, et se répétant plusieurs fois par heure. Ces interruptions fragmentent le repos et empêchent un sommeil véritablement réparateur.
Origine et usage du terme
Le mot « apnée » vient du grec apnoia, signifiant « absence de respiration ». En médecine, le terme est utilisé pour décrire les arrêts respiratoires observés principalement lors du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), la forme la plus courante. L’apnée centrale du sommeil, plus rare, est due à une absence de commande respiratoire du cerveau.
Les symptômes principaux
- Ronflements forts et irréguliers, souvent entrecoupés de silences suivis de reprises brusques de respiration.
- Somnolence diurne et fatigue persistante, même après une nuit complète au lit.
- Réveils fréquents accompagnés de sensation d’étouffement ou de bouche sèche.
- Troubles de la concentration et irritabilité.
Causes et facteurs de risque
- Facteurs anatomiques : obstruction des voies respiratoires supérieures, langue volumineuse, amygdales hypertrophiées.
- Excès de poids : accumulation de tissus graisseux autour de la gorge.
- Âge et sexe : plus fréquent chez les hommes et après 40 ans.
- Consommation d’alcool ou de sédatifs : relâchement musculaire favorisant les obstructions.
Conséquences de l’apnée du sommeil
Non traitée, l’apnée du sommeil peut entraîner de sérieux problèmes de santé : hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, diabète ou encore accidents de la route liés à la somnolence. Elle impacte aussi la qualité de vie et les performances cognitives.
Exemples et analogies
On peut comparer l’apnée du sommeil à un robinet d’air qui se ferme régulièrement pendant la nuit. Chaque fois que le flux d’air s’interrompt, l’organisme réagit par un micro-réveil pour rétablir la respiration.
Exemple concret : Une personne souffrant de SAOS peut vivre jusqu’à 30 interruptions respiratoires par heure, sans en avoir conscience, mais en ressentant une fatigue extrême le jour suivant.
FAQ – Apnée du sommeil
Comment diagnostiquer l’apnée du sommeil ?
Par un examen spécialisé appelé polysomnographie, qui mesure la respiration, l’activité cérébrale et la saturation en oxygène durant le sommeil.
Quels sont les traitements ?
Ils varient selon la sévérité : perte de poids, appareillage de ventilation nocturne (CPAP), orthèse d’avancée mandibulaire, voire chirurgie dans certains cas.